Place aux souvenirs : 4 ans déjà !

Flash Back
Flash Back

Il y a quatre ans tout rond, à l’heure où j’écris ces lignes, nous étions dans l’avion qui nous amenait sur notre première destination, Dubaï. Nous étions en route pour le début de notre tour du monde tout en famille, à 4. Nous ne savions pas encore qu’il allait si bien se passer. Nous ne savions pas encore ce que cela allait changer pour nous. Nous quittions pour six mois nos familles, nos amis, nos habitudes, notre confort de tous les jours, notre travail, l’école pour Jeanne et Pauline. Ce que nous savions par contre c’est qu’il fallait que nous le fassions. Alors quatre ans après que reste t-il de cette épopée familiale ?

Des souvenirs plein la tête, une foule d’anecdotes, de très jolies rencontres un peu partout sur le globe souvent durables. Pas un jour ne passe depuis notre retour sans que nous évoquions en famille ou lors de discussions cette escapade. Une couleur, un reportage télé, un faciès qui nous fait penser à tel ou telle, un pelage qui nous rappelle une bestiole croisée, un son une odeur, un objet…bref nous sommes encore emplis de cette parenthèse dorée. Et si c’était à refaire ? Nous partirions sur le champ ! D’ailleurs nous y pensons, nous voulons un jour prochain retrouver cette sensation de liberté que nous avons connue en famille. Nous aimerions encore partager de précieux moments avec nos filles avant qu’elles ne partent faire leur vie à côté de la notre, pour profiter d’elles toujours plus.

Pour l’heure nous nous sommes laissés regagner par notre doux quotidien. Enfin pas tout à fait. Nathalie s’est lancée dans une nouvelle vie et revient à ce qu’elle voulait faire plus jeune. Artiste peintre et prof de peinture. Elle s’est lancée avec courage et témérité dans cette nouvelle voie avec bonheur et réussite. Jeanne et Pauline, nos géniales filles ont repris le chemin de l’école sans aucune gêne malgré les mois sur les routes avec un programme scolaire très allégé. Pour ma part, j’ai changé d’activité au sein de la même entreprise. l’avantage d’un congé sabbatique et je m’y suis bien adapté 😉

En synthèse comme nous le disons souvent, cette étape de notre vie ne nous a pas changé radicalement. Elle n’a fait que révéler ce que nous avions un peu oublié de nous et montré à nos filles qu’on peut faire ce qu’on veut dans la vie. Elle nous a permis de prendre du recul sur beaucoup de choses. Elle nous a incité à vivre plus fort et plus juste, à nous laisser guider par notre instinct, nos envies sans trop nous laisser freiner par nos doutes, ou par ceux des autres. Les curseurs ont été remis au bon endroit et la vie n’en est que plus simple et profitable.

Et pour répondre aux questions qui reviennent le plus :

Ca coûte cher un tour du monde en famille ? Il paraît que la liberté n’a pas de prix* 😉
C’est pas dur de déscolariser ses enfants ? Si, ils y prennent goût très vite !
C’est quoi la différence entre des vacances et un voyage au long cours ? Il faut essayer pour le savoir 😉
La famille ne vous a pas trop manqué ? Si mais pour nous venger on leur a donné des nouvelles de nous et des photos tous les jours !
Les amis ne vous ont pas manqué ? Non on s’en est fait plein en route…mais si on rigole et puis on savait qu’on les reverrait 😉
C’est pas trop dur de vivre à 4 tout le temps ? Pour moi non, mais il faudrait demander aux trois autres…j’ai un doute du coup…
Pourquoi partir si loin alors que la France est si belle ? C’est ballot, il aurait fallu nous poser la question avant 😉
Quelle est la destination que vous avez préférée ? Toutes, vivement les prochaines !

* pour les puristes, sur les 6 mois de voyage, un peu moins de 12000€ de vols (pour 15 vols à 4 avec un billet tour du monde), moins de 4000€ de camping car (pour 40j de location), 20000€ pour tout le reste. Nos destinations étaient pour moitié plutôt chères, on peut faire moins bien sûr, et beaucoup plus aussi…


A mon père à qui ses souvenirs lui font des farces et se cachent…


Ouest américain : la sélection photo

Une sélection des photos du voyage qui donne une idée de la diversité des paysages rencontrés pendant ces trois semaines et demi.

A suivre…

La synthèse de Nathalie : notre road trip dans l’Ouest américain

C’est un pays XXL avec ses grands espaces, avec la variété et la richesse de ses paysages. La végétation y est surprenante ; on a découvert une diversité de fleurs et de cactus, les arbres immenses et majestueux qui imposent le respect de par leur grand âge comme les Séquoias géants de Séquoia Park. Nous avons été impressionnés par les vues vertigineuses sur les canyons. Quel dépaysement de découvrir les déserts infinis comme Death Valley et la côte Ouest magnifiquement sauvage et préservée ! Ces découvertes ponctuées de surprises quotidiennes face à cette immensité hypnotisante défilant devant nos yeux pendant notre road trip, ont contribué à entretenir la sensation de poursuivre notre voyage autour du monde d’il y a 2 ans.

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Il y a eu aussi de nombreux temps forts comme la rencontre magique et exceptionnelle avec les baleines et les dauphins à Monterey.

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Nous n’oublierons jamais également la sensation de chaleur torride et écrasante éprouvée à Death Valley et au désert de Mojave, asséchant de façon surprenante les voies respiratoires, avant de goûter au plaisir bien mérité d’un bain nocturne dans les piscines en toute tranquillité.

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Comme une enfant dans une cabane perchée dans les arbres, j’ai adoré dormir dans la tente sur le toit de notre van, isolée de l’humidité du sol avec une vue panoramique sur le paysage qui nous entoure.

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La ville de Las Végas contre toute attente est pour nous un site incontournable. La magie des lieux opère réellement avec ses somptueux décors reconstitués.

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Nous avons été aussi séduits par l’ambiance sixties de la route 66 comme dans les villes de Flagstaff, Williams et Selligman. On y ressent encore le culte des belles voitures (ce qui n’a pas laissé Nico insensible), des harley Davidson (ah ces Américains toujours amoureux de leurs montures !) et de l’American Way of life. J’ai notamment aimé Oatman, ville fantôme typiquement Western dans le cadre étonnant qu’offre le désert de Mojave.

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Nous avons aimé le moment convivial passé à Flagstaff avec les « Français », Chrisptophe, Valérie, Sylvie et Clara, que nous espérons les revoir en France pour prolonger notre voyage.

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Un moment chouette encore ; nous avons eu la chance d’assister à un magnifique et authentique travail au lasso dans une passion commune partagée entre cowboys blancs et les Natives Americans (c’est moins offensant que de dire « Indiens » selon les Américains).

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Les Américains sont sympathiques, ouverts et cools. Notre véhicule de fortune attisait partout la curiosité des autochtones et favorisait ainsi les échanges. Conformément à l’idée que je m’en faisais, les Américains sont toujours prompts à aider. Par exemple, j’ai pu constater cela quand Terry un Américain de Sausalito a appelé à ses frais un taxi grâce à son application téléphonique pour nous dépanner.

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Une enrichissante page se tourne grâce à ce road trip en famille qui nous a ressourcés et nous permet de poursuivre cette année avec une belle énergie.

Nathalie

Last part in Sausalito : quai des brumes…

Après notre mésaventure de la matinée avec la panne du van, la journée est bien remise en cause…Nous appelons un chauffeur Uber depuis le dépôt Jucy qui nous dépose à l’hôtel au centre de San Francisco où nous soufflons un peu après toutes ces péripéties. Nous voulions aller initialement avec le van faire un bout de côte pour saluer une dernière fois l’Océan Pacifique…à pieds, cela paraît plus difficile.

Un éclair de lucidité me fait dire que nous pourrions à défaut d’y aller en van aller sur la côté avec un autre chauffeur Uber…L’objectif serait d’aller a minima de l’autre côté du Golden Gate, dans la petite ville de Sausalito, dont m’avait parlé Pauline (ma jeune amie de Nouvelle Zélande) il y a deux ans en me disant qu’il était dommage qu’on n’y soit pas allés. Je saute sur l’appli Uber et trois minutes après une voiture vient nous chercher. Nous passons avec plaisir le magnifique pont totem de San Francisco que nous avons traversé à vélo avec les filles il y a deux ans. Le brouillard s’en empare rapidement et avec lui la fraicheur. Heureusement de l’autre côté du pont, le temps est plus clément.

Notre chauffeur nous dépose au port principal de Sausalito. Le charme de la petite ville opère immédiatement et nous redonne le sourire après un début de journée bien difficile. La brume recouvre encore fortement San Francisco que nous apercevons de l’autre côté de la superbe baie. Nous partons à pieds à la recherche des célèbres floating house (maisons flottantes). Après quelques centaines de mètres déjà longs nous trouvons un petit bout du trésor que nous cherchions…Mais nous sommes surpris. Nous pensions que le port de Sausalito était tout petit et que nous n’aurions pas trop à marcher pour trouver notre bonheur…erreur !

En réalité le gros du quartier hippie avec ces maisons sur l’eau est bien plus loin. Nous marchons un très long moment…et sommes prêts à rebrousser chemin. J’insiste pour que nous poursuivions la route. Je tiens vraiment à voir ce quartier. Nous questionnons des passants pour savoir où il se situe…A chaque fois on nous dit, environ 1 miles, 10 à minutes…Nos contacts ont dû penser qu’on y allait en voiture…

Mais nos efforts sont finalement bien récompensés ! Nous tombons sur ce quartier pas comme les autres qui nous retient un bon moment tant l’ambiance qui y règne nous plaît. les maisons sont magnifiquement mises en valeur par des décorations très soignées ou très farfelues. Nous sommes sous le charme et notre fatigue s’envole ! Ce quartier est aujourd’hui un havre de paix pour hippies ayant bien réussi dans la vie. Mais le mode de vie initial dans l’esprit d’une communauté subsiste. Nous croisons des habitants adorables dont une dame qui était prête à nous inviter si son mari avait été là…et un homme qui nous indique que dans une des maisons que nous apercevons depuis le ponton, Otis Reding a composé un de ses titres majeurs.

Mais l’heure avance et il nous faut trouver un endroit pour dîner. Un nouvel appel à Uber et nous voici de retour au port principal de Sausalito. Il est 20h30 et déjà nombre de restaurants sont fermés. Ici aux Etats-Unis, c’est souvent le cas à cette heure. En marchant près d’un restaurant qui nous plaît bien esthétiquement, un homme en costume nous parle en français. Il nous dit que c’est le meilleur restaurant de la ville. Le cadre est magnifique, il n’en faut pas plus pour nous décider. Après-tout nous avons mangé des burgers pendant 3 semaines et une bonne cuisine nous tente. Le choix s’avère excellent et la vue sur la baie gagnée par les lueurs de la nuit est un régal pour les yeux. Il s’agit du Scoma’s Sausalito.

Après cette pause bienvenue qui clôture à merveille notre road trip de 24 jours, je me jette sur l’appli Uber si facile à utiliser….une erreur réseau ne me permet pas de réserver en ligne…Après enquête, ma carte bleue est arrivée au maxi possible des retraits autorisés, elle a elle aussi pris chaud visiblement…nous sommes à pieds…

Pour couronner le tout les taxis ne sont plus en service et il y aurait un hypothétique bus pour rejoindre San Francisco à plusieurs kilomètre de là…la ville se vide, nous avons un peu froid et la journée n’est pas terminée…

Il faudra compter sur l’art de la négociation de Nathalie qui, se rendant dans un des rares bars animés de la ville, finit par tomber sur un généreux donateur, Terry. Celui-ci nous voyant dans la panade, a commandé une course pour nous en son nom sur le réseau Left concurrent d’Uber…Il ne veut pas que je le rembourse. Le contact sera court mais merci Terry de nous avoir sauvé la mise car là une deuxième galère commençait 🙂

Notre nouveau chauffeur nous prend devant le bar animé et nous retraversons by night le Golden Gate. Un moment à part que nous sommes ravis de vivre…A l’arrivée à l’hôtel c’est notre carte de chambre qui n’ouvre plus la porte 😉 Il est temps pour nous de dormir avant de quitter le lendemain San Francisco. Fin d’une journée où la brume a joué des coudes avec la lumière 😉

Nous sommes bien fatigués mais ravis de notre périple à rebondissements. Nathalie fera sa traditionnelle synthèse mais dores et déjà nous avons adoré ce road trip dans le grand ouest américain riche en surprises. Encore un beau moment passé tout en famille !

A bientôt et merci de nous avoir suivis !

Nicolas, Nathalie, Jeanne et Pauline

 

C’est le bouquet ! Final

En quittant ce matin notre hôtel peu reluisant de la nuit où nous avions croisé en arrivant un homme visiblement ravi de montrer son bracelet électronique sous son short (pourquoi dit-on bracelet alors qu’il se porte à la cheville…mystère) et quelques membres de gangs locaux (la zone au sud de San Francisco est l’une des plus dangereuses des USA, ça c’est pour la carte postale), nous nous dirigeons vers notre véhicule amoindri. La nuit de repos a dû lui faire du bien…

Je lance le moteur, enclenche la marche arrière en souffrance. J’ai du mal à faire bouger le scoobidoo van…il finit par reculer en tressautant. Je lance la machine infernale vers l’avant en espérant qu’elle veuille bien effectuer pour nous, après tout ce que nous avons partagé, les derniers 75 miles. Déjà je sens que c’est peut-être beaucoup lui demander…

Je parviens à lancer la voiture qui se bloque comme l’autre jour en montagne sur un des premiers rapports…le stress monte, surtout à l’approche de la highway limitée à 70 miles à l’heure et qui s’annonce palpitante bloqués que nous sommes à 45 ou 50 miles maxi avec un régime moteur de 4500 tours minutes minimum et les décibels qui vont avec…Nous nous arrêtons assez rapidement sur recommandation familiale pour tenter la solution dépannage par Jucy…

Après un premier interlocuteur qui raccroche au nez de Nathalie, pas le temps visiblement de faire un effort de compréhension, nous tombons sur un deuxième interlocuteur qui lui, a plus de temps à nous consacrer. On doit nous rappeler dans 10 minutes…Après 20 minutes d’attente, je décide de nous dépanner tout seul. Je relance le bolide sur la highway en croisant les doigts pour que le moteur ne parte pas en fumée.

La route se passe difficilement mais nous gagnons du terrain à chaque tour de roue. On avance, c’est une évidence. A une trentaine de miles de notre point d’arrivée, une première côte de plusieurs kilomètres nous inquiète car je sens que ça patine à fond du côté de la boîte…nous passons cette première épreuve et les odeurs de brûlé de l’embrayage ne sont pas rassurantes. Heureusement la descente qui suit est aussi longue que la montée et permet à l’équipage toots et son infidèle destrier de souffler un peu.

Quelques miles plus loin, un ralentissement est indiqué sur le GPS avec une zone rouge…si on s’arrête on ne pourra sûrement plus repartir. Heureusement le ralentissement débute à l’amorce d’une descente…je mets la boîte en position neutre pour laisser reprendre un peu de vitesse au van avant d’enclencher le mode drive. La route reprend…nous scrutons toutes les 30 secondes le GPS pour voir le temps qu’il nous reste…c’est fou ce que ça peut-être long une minute !

Malheureusement nous devons consommer du 25L au cent vu le régime moteur et le réservoir se vide rapidement. Je dois m’arrêter prendre du carburant car il va nous manquer quelques décilitres pour terminer la route. Je m’en serais bien passé…Après son ravitaillement le van glouton accepte à grands hurlements, après rechignements et cahots, de reprendre la piste.

Mais un deuxième ralentissement se présente à nous à 7 miles de notre loueur Jucy un peu détesté ces derniers jours…la fin de la montée est en vue mais le trafic s’arrête…

S’en est trop pour le scoobidoo van qui échoue lamentablement sur la voie de droite de la highway si fréquentée.

Nous sortons les filles rapidement du véhicule pour les mettre en sécurité et reprenons avec Nath une très vielle habitude, celle de pousser à deux un véhicule (ça me rappelle un enterrement de vie de garçon et de jeune fille tout ça, la tenue en moins, n’est-ce pas Odile et Cécile et tous les autres qui s’en souviennent ;-). Nous parvenons à mettre le van moribond sur la bande d’arrêt d’urgence…

C’est la fin du road trip et nous sommes piétons, c’est le bouquet !

Après 5 ou 6 appels à la hot line Jucy qui doit à chaque fois nous rappeler mais qui ne nous rappelle jamais et après deux heures d’attente sur le bord de route où rien d’intéressant ne se passe sous le soleil, heureusement et dans une température clémente, une dépanneuse arrive et soulève le véhicule qui a l’air de peser un van mort…(elle est pour toi François celle-là;-).

Fin de partie, retour maussade chez Jucy à qui nous avons fait de la publicité gratuite sur le bord de route. J’explique à l’employé désolé, que je ne comprends pas comment on peut laisser partir un véhicule dans cet état avec une famille à bord…l’état de la roue en photo (les 4 étaient comme cela) atteste de l’attention portée par Jucy rent sur ses véhicules…C’est finalement un miracle que nous ayons réussi à revenir sur nos pas sans avoir éclater un pneu et avec la boîte qui aura tenu les milliers de miles endurés avec nous en douceur pourtant. Et je ne parle pas de l’état des amortisseurs… (

Nous ne sommes pas contents et quittons l’enceinte grâce à Uber (les Uber sont sympas). Il est 16h, nous nous faisons amener à notre hôtel de San Francisco, le même qu’au début du voyage…et la journée ne s’arrête pas là…

A suivre…

[NB : pour information, Jucy nous a finalement dédommagés de 325€ et fait cadeau de la nuit d’hôtel que nous avons dû prendre à San Francisco du fait de notre panne…C’est toujours ça même si nous aurions préféré aucun remboursement et pas de panne…]

Route 66 : de Williams à Barstow, l’apothéose !

Nous reprenons le route 66 ce matin après une halte appréciée dans la sympathique ville de Williams. Nous alternons entre la nouvelle route sans charme et l’ancienne avec le charme d’antan. Nous voyons parfois les deux routes qui semblent s’observer. La nouvelle narguant l’ancienne de sa réussite en nombre de followers alors que l’autre lui fait sentir du coin de l’œil qu’elle ne lui arrive pas à la cheville et que le temps fera sont œuvre. Nous passons et nous nous arrêtons à Seligman qui joue à fond la carte souvenirs avec bonheur. Les boutiques s’en donnent à cœur joie pour attirer le touriste, dont beaucoup de français qui recherchent le charme de la vieille dame. Nous laissons une petite carte du blog tootenfamille chez le barbier le plus célèbre de la ville.

En reprenant la route, satisfait pour ma part d’avoir revu tant de chevaux vapeurs certes éteints sous les capots irradiés par le soleil ardent, j’élance le scoobidoo van pour doubler un camion un peu lent. J’aperçois pendant la fin de ma manœuvre audacieuse  au vu de la qualité de notre véhicule, d’autres chevaux qui je le sais vont plaire à la partie féminine de la tribu toots. A peine le camion doublé, je clignote de la gauche pour me garer un peu en urgence bien qu’en prudence sur le bord inverse de la route 66. Un attroupement de cavaliers, cavalières et bêtes à monter semble vouloir prouver sa valeur et son sens de l’équilibre. Nous nous approchons de la piste où se déroule une compétition pour initiés. Un homme d’origine indienne nous invite à nous rapprocher. Les populations indiennes à la classe naturelle et cowboy qui ont su imposer leur look, forment une seule et même équipe. On est ici entre passionnés qui prennent à cœur le partage de leurs savoir faire. Toutes les générations et tous les sexes sont à égalité. Un beau moment rien que pour nous. Nous pensons à nos amis les « Hub » qui se régaleraient aussi devant ce spectacle authentique. Les mini vaches qui se font attraper par les lassos experts ou en apprentissage semblent pour leur part n’apprécier que modérément l’exercice.

Nous reprenons la route après quelques longues minutes à profiter de cette expérience inédite pour nous, et tombons sur deux Indian. Il s’agit de deux motos avec leurs motards qui profitent également de la route 66. Les engins sont magnifiques. Ils datent de 1940 et 1946 d’après les dires de leurs propriétaires allemand qui en sont visiblement très fiers. Une rareté au look ravageur. Nous les retrouvons quelques miles plus loin dans un des endroits cultes de la mère des routes, le « Hackberry général store ».

Après avoir profité du lieu et de l’ambiance, le road trip sur la plus célèbre des routes US reprend. Nous nous arrêtons un peu plus loin dans un autre repaire de farfelus qui rendent hommage à tout ce qui caractérise la région. Nous filons sur Kingman que nous traversons. Là encore, les lieux spécifiquement « roadiens » sont légion mais on ne peut pas s’arrêter tous les 33,33333333 pieds (1 pied = 30cm;-).

Nous partons on the road again pour notre very good trip à la découverte de nouvelles découvertes. Une nouvelle bonne adresse trouvée dans la bible de Nath « le guide évasion Hachette parcs nationaux de l’Ouest américain » nous attire. Il s’agit du petit village de Chloride. C’est un ancien village minier abandonné et qui allait devenir ville fantôme avant que des hippies s’en emparent pour lui redonner une seconde vie. L’endroit est assez amusant. Un mélange de vieux village de cowboy teinté de la folie hippie avec des décorations guidées par certaines herbes qui font rire. Même Lucky boy ne s’en est pas remis…

Et la route reprend dans la même direction, à la conquête de l’ouest. Nous restons sur l’ancienne route 66 alors que notre GPS tient absolument à nous faire passer par l’efficace mais froide (c’est une image, il fait déjà plus de 40°C…) route I 40. Si même les GPS s’y mettent…Nous arrivons après avoir escaladé de beaux lacets de montagne à la petite bourgade d’Oatman. Celle-ci est également une ancienne cité minière habitée essentiellement par des ânes…des vrais…En effet, quand la mine n’a plus donné suffisamment, il lui est arrivé le sort de toutes les cités minières de l’ouest. Les hommes l’ont déserté laissant derrière eux les ânes qui jusque là les aidaient à porter des lourdes charges extraites de la mine…Ainsi, quelques décennies plus tard, les jeunes générations d’ânes profitent toujours de l’herbe qui leur est gracieusement offerte par la nature alors que leurs valeureux ancêtres avaient dû travailler dur pour gagner une maigre pitance…

Mais en arrivant à Oatman, le scoobidoo van nous fait une mauvaise blague…après les freins avants refaits à neuf au début du voyage et les pneus arrières changés, voici qu’un nouveau voyant fait le malin sur le tableau de bord. Il s’agit du voyant moteur…aië…Il fait 114°F (environ 46°C), il y a un soleil de plomb, nous n’avons pas de réseau mobile et il n’y que des ânes autour de nous (ça, encore, ça nous est déjà arrivé;-)…Bref, pas l’esprit à plaisanter. Il est 18h30 et nous avons encore pas mal de route à faire pour sortir de la pampa dans laquelle nous nous sommes mis. Que faire ?

Nous décidons de tenter le tout pour le tout et de gagner un lieu un peu plus habité. Nous ferons escale si notre Dodge en fin de vie le veut bien à Needles…Nous espérons aussi que la température entre temps aura baissé…Nous apprenons un peu plus tard que cette ville est la plus chaude au sens premier du terme des USA…En gros, il fait aussi bon qu’à Death Valley et une journée d’été normale se passe rarement en dessous de 50°C. Après notre expérience de la grosse chaleur du début de voyage, nous préférons jouer la carte du confort cette fois-ci. Une chambre climatisée et piscine feront l’affaire dans le premier motel venu…Ouf…

Fin d’une très belle journée assez éprouvante sur la fin, du fait du stress de voir surgir une panne qui nous aurait rendu la vie bien compliquée…

Le lendemain, c’est toujours assez peu sereins que nous reprenons la route. Notre véhicule au tableau de bord rivalisant de lumière avec un sapin de noël démarre mais le voyant toujours allumé ne nous prédit rien de bon…Deux scénarii possibles. Soit nous restons à l’hôtel et perdons une journée à nous faire dépanner, soit nous parions sur le fait que le voyant s’allume par erreur…Nous choisissons la réponse 2 qui sera notre denier choix Jean-Pierre. Nous partons donc en direction de Barstow à 200kms de notre point de départ toujours plus à l’ouest.

Nous empruntons toujours la route 66 mais l’essentiel de ce qui était à en voir a été vu la veille. Une curiosité ultime nous attend tout de même, le fameux Bagdad café rendu célèbre par le sublime film du même nom. Ce repaire à français nostalgiques de la magie du film n’a pour nous plus rien de magique. Nous apprenons toujours grâce au guide Hachette que seul l’intérieur de ce café a servi pour le film. Les scènes extérieures ayant été tournées ailleurs non loin de là et les décors ayant été enlevés. Et de l’intérieur, nous avons du mal à retrouver l’émotion qui se dégageait du film. L’âme n’y est pas et les nombreuses cartes fétiches accrochées partout dans la bar, donnent à l’endroit un air de kermesse qui ne nous retient pas…Nous resterons à la magie du film que nous avions revu juste avant de partir…On se rend d’ailleurs compte à quel point le réalisateur à dû jouer de talent pour extraire de ce lieu la saveur de l’authentique Bagdad Café mis en images.

Nous arrivons à Barstow un peu avant midi. Le témoin moteur est toujours aussi lumineux. Nous avons par contre une idée moins lumineuse : nous arrêter pour déjeuner dans le mac Do local aux faux airs de quais de gare. L’odeur de gras mélangée à celle des produits ménagers doublée de la surpopulation de l’endroit et de la chaleur ambiante torride toujours bien au dessus de 40°c nous incite à avaler rapidement nos burgers écoeurants.

La bonne nouvelle est que la voiture tient le coup ! Nous tentons donc de pousser 200kms encore plus haut pour nous rendre à Bakersfield où nous prévoyons de passer la nuit.

Demain si notre van Jucy le veut bien, nous montons en direction de Sequoia Parc.

A suivre…

Route 66 : de Flagstaff à Williams

Après une nuit bruyante, entre route passante et trains à rallonge, le réveil est certes matinal mais poussif…Nous partons de Flagstaff où nous avons passé une très bonne soirée au rythme de la country et nous nous dirigeons vers Sedona, ville réputée à une heure de Flagstaff. C’est bien la première fois de notre vie que pour nous rendre en zone montagneuse, nous descendons…en effet, Flagstaff est sur un haut plateau à 2120m d’altitude et nous descendons sans discontinuer pour accéder à la petite ville montagneuse de Sedona…Le monde à l’envers ! Nous visitons les environs de la petite ville dynamique et plutôt huppée. Les maisons en adobe cachées dans les montagnes voisines laissent penser que la population qui vient ici pour se relaxer en profitant de l’aéroport haut perché est assez aisée. Nous ne ferons pas de ballade à pieds. Il fait très très chaud et le cœur ne nous en dit pas. En outre, ici pour profiter du moindre point de vue, il faut s’acquitter de minimum 3$ et cela grimpe même à 30$ pour découvrir le slide rock, toboggan naturel noir de monde…Nous profitons tout de même des alentours que nous découvrons en voiture en suivant les traces des 4×4 qui amènent les touristes sur les points d’intérêt…Au final, Sedona nous plaît bien et l’environnement est plutôt beau mais nous n’avons cependant pas de coup de cœur. Nous avons vu tellement de choses spectaculaires ces derniers jours qu’il en faut plus désormais pour nous épater en termes de paysages…Peut-être faudrait-il y rester davantage. Toutefois, une surprise nous attend à Flagstaff où nous rentrons pour déjeuner…

La surprise ne vient pas des interminables trains même s’ils nous fascinent toujours autant avec leurs klaxons puissants que l’on entend de très loin et qui donne une ambiance particulière à l’endroit. La surprise est que nous retrouvons la famille française avec laquelle nous avions sympathisé lors d’une pause hamburger en sortant de Las Vegas et grâce à qui nous avions été voir le feu d’artifice de Saint Georges pour fêter à l’Américaine Indépendance Day, le 4 juillet dernier. Nous nous étions alors ratés de peu ce jour là mais comme nous avions laissé une carte du blog, nous avons pu raccrocher les wagons et nous caler ce rendez-vous. Nous passons à nouveau un très bon moment avec Christophe, Valérie, Clara et Sylvie et partageons le repas du midi dans le restaurant où nous avions écouté le concert de country la veille. L’orage est là désormais et nous apprécions bien d’être dans la salle. En sortant, nous leur proposons de leur montrer le dancing bar que nous avions découverts hier par hasard, « the museum club » (cf. articles précédents). L’occasion de prolonger ce début d’amitié avant que nos routes se séparent.

Nous reprenons la route vers 16h30 pour un peu moins d’une heure. La ville de Williams semble être une étape intéressante sur la route 66. Nous décidons, la fatigue aidant, de nous y arrêter dans un motel histoire de passer une vraie bonne nuit qui nous fait défaut. Nous profitons au maximum de cette petite ville pleine de charme et de boutiques ou restaurants à la gloire des grandes heures de la route mythique. Nous avons droit à un spectacle de faux cowboys un peu kitch qui nous fera sourire 10 minutes avant de nous ennuyer…Il faut dire que nous n’avons pas compris grand chose aux dialogues 😉 Nous testons en fin de visite le fameux restaurant « Diner » indiqué par Christophe et qui nous plonge dans les années 50 à peine la porte franchie. Ici pas de place au maquillage. La salle du restaurant est vraiment dans son jus et les banquettes en skaï marron d’époque rapiécées avec du gros scotch gris. Ambiance sympa même si le contenu de notre assiette ne nous fait pas tourner la tête.

Nous sommes tous les quatre ravis de cette halte et de la journée. Demain, nous poursuivons notre route en direction de l’Ouest et de la Californie. Nous ne connaissons pas encore le programme qui se dessinera au fil des miles…

A suivre…

En route pour Zion !

Nous quittons ce matin la ville de Saint Georges en direction du parc national de Zion (Utha). Nous empruntons la route qui nous permet de traverser le parc en voiture. Nous sommes partis un peu tard et du coup nous envisageons la balade pour le lendemain, vu le monde et la chaleur, c’est plus prudent. Pour l’heure, il nous faut trouver un camping. Nous nous arrêtons à plusieurs qui sont soit pleins, soit en plein soleil…nous continuons la route jusqu’à Mount Carmel qui est a la jonction des trois parcs que nous voulons faire et tombons sur un petit camping qui sera parfait pour les trois prochaines nuits. Nous nous posons et allons en fin d’après-midi profiter du coucher de soleil sur les Coral pink sand dunes, magnifique ensemble de dunes d’un sable ultra fin rose et qui ne colle pas !!! Le sable parfait. Nous passons un beau moment au calme ou presque…en effet, des engins 4×4 heureusement peu nombreux à cette heure viennent parfois perturber la quiétude du parc. Le soleil se couche…

Le lendemain nous partons tôt pour arriver sur la parc de Zion à 7h30…le parc est déjà noir de monde !!! Nous attendrons 30 minutes avant d’emprunter la navette qui nous amène à notre balade du jour, une biche (sûrement Bambi) vient nous rendre visite. Le bus nous dépose au pied de notre ascension du jour et là encore une queue interminable de valeureux montagnards attend sagement son tour. On nous dit qu’il faut patienter au moins 2h40 avant de pouvoir débuter la montée…mais ça n’est que pour la dernière partie tellement encombrée que les gens sont autorisés au compte goutte. Nous n’aimons pas attendre alors on part et croisons un cactus lapin crétin que nous déniche Pauline. Les paysages aperçus la veille en voiture se révèlent tels qu’on les attendait. Grandioses ! Nous ferons au final un belle balade. Nous croisons sur les hauteurs deux Charlottes à qui nous parlons car elle sont françaises, du coté de Metz et entament aux Etats-unis leur dernière étape d’un tour du monde de 6 mois…tiens, tiens, ça nous rappelle quelque chose 😉 Une jolie rencontre qui se termine par un échange de prises de photos.

Nous terminons la balade vers 14h30 et redescendons vers notre camping en appréciant toujours les paysages qui s’offrent à nous depuis notre route. Nous terminons par un repas à l’heure espagnole et profitons de la présence derrière la vitre du restaurant d’un bar à Colibris. Encore une très belle journée !

Demain place à Bryce Canyon !

A suivre…

Nuit torride à Death Valley !

Nous quittons ce matin notre petit Motel de Mammoth Lake où la fraicheur matinale et montagnarde aide à nous réveiller. Nous allons faire une boucle en voiture autour de cette zone où les stations de ski ont l’air appréciées. Toujous pas d’ours en vue par contre…

Prochaine courte étape la ville de Lone Pine réputée pour avoir hébergé plusieurs scènes mythiques de western avec quelques belles maisons et saloon qui donnent une idée de l’ambiance. En outre la vue sur la plus haute montagne des Etats-Unis, le Mont Whitney qui culmine à plus de 4400m est très appréciable. Une belle étape même si nous nous attendions à plus pittoresque.

Nous descendons désormais vers la redoutée, à cette saison, Death Valley. Il fait déjà bien chaud mais ce n’est rien par rapport à ce qui nous attend. Nous nous dirigeons vers le point le plus chaud du monde. Le point le plus bas de la vallée Badwater situé  en dessous du niveau de la mer à -85,5 mètres, qui détient le record de température la plus haute avec 56,7°C. Nous ne battons sûrement pas ce record mais touchons à des températures de près de 50° !!! Une fournaise. Pourtant, le vent fort et l’air très sec rendent assez supportable tout cela (sous l’ombre du véhicule). Les paysages sont magnifiques et très variés tout au long de la route.

Nous arrivons vers 17h au milieu de la vallée qui fait plus de 300km de long, pour trouver un camping…La nuit promet d’être chaude. D’ailleurs, le camping qui nous accueille est vide. Il doit y avoir une raison. Nous nous installons. L’endroit est magnifique. Bordé par deux ranch oasis dont celui dans lequel nous sommes à Furnace Creek qui abrite le cours de golf le plus bas du monde. Heureusement pour nous une piscine bienvenue nous attend. L’eau y est à plus de 30° et nous avons un peu froid en sortant du fait du vent. Je ne pensais pas qu’on pouvait avoir froid sous 50°C…La nuit sera torride, la température restant très très chaude tout le long et le vent faiblissant.

Le ciel étoilé qui s’offre à nous et la sensation que la terre nous appartient est assez magique. Hier à la même heure nous étions à près de 3000m d’altitude et nous n’avions pas chaud, ce soir, nous avons changé de monde. Demain, nous parcourrons l’autre moitié de la vallée pour nous rendre à Las Vagas. La Sierra Nevada (chaine enneigée) située en Californie que nous avons adorée restera un très grand souvenir !

A suivre…

 

 

 

 

Yosemite, nous voilà ! (acte I)

Nous partons tôt ce matin (nous nous levons naturellement tous les jours à 5h45 du matin alors qu’il fait déjà jour depuis au moins 30 minutes) en direction de Yosemite, notre objectif du jour et peut-être plus nous verrons bien ! Les premiers virages montant nous amenant vers le cimes nous éclairent le visage de beaux sourires. Ca s’annonce plutôt bien. Il y a déjà du monde en approchant du parc. Après une heure de route à traverser assez peu de villages, nous achetons notre « pass America the beautiful » à l’entrée du parc. Il est valable pour tous les parcs nationaux américains (80$).

Dès l’entrée nous nous rendons compte que tout cela va bien nous plaire. Les paysages et la vue sur les montagnes environnantes sont superbes et vraiment grandioses, les forêts majestueuses malgré quelques stigmates des terribles incendies d’il y a deux ans ! Les points de vue sont époustouflants et le spectacle des cimes du cirque qui nous entoure est grandiose. En perspective nous découvrons la plus grande cascade des Etats-Unis, avec 700m de chute d’eau dévalant en un immense éclat. Le long de la balade, nous voyons des espèces d’oiseaux très intéressés par les miettes que nous laissons de nos grignotages, des écureuils bien vifs et difficiles à approcher. Nous ratons de très peu visiblement au vu de la fraicheur des traces, un ours à peine sorti de la rivière quand il a dû nous entendre arriver. Nous ne pensions pas qu’ils seraient si près alors qu’il y a déjà tant de monde sur le parc malgré l’horaire matinal. Du coup nous faisons un demi-tour prudent avant de tomber sur des américains qui nous disent qu’il n’y a jamais eu d’accident dans ce parc avec les ours malgré les millions de visiteurs qui s’y pressent et qu’il serait dommage de ne pas continuer notre visite par le sentier que nous avions commencé à aborder. Du coup nous reprenons le sentier très calme qui nous avait tenté quelques minutes au préalable. Les filles ne sont pas très rassurées, mais je suis prêt à dégainer mon appareil photo s’il le faut et à taper dans mes mains pour le faire fuir, il paraît que c’est une technique infaillible…

Après quelques heures sur site, nous décidons de quitter le parc pas trop tard pour éviter de trouver des campings déjà pris d’assaut. Nous empruntons une route de montagne qui nous mène sur les hauteurs de la vallée. Un panneau camping nous attire l’œil. L’Endroit est sauvage et devrait nous plaire. Bingo, après environ 3 kilomètres à serpenter sur une toute petite route à travers bois dans la montagne, nous arrivons dans un superbe camping très naturel qui est le domaine des ours, nous sommes à environ 2000m d’altitude tout de même…

Nous nous équipons pour la nuit et mettons nos aliments et autres produits sucrés (dentifrice, liquide vaisselle etc…) dans un coffre en acier prévu à cet effet. En effet, cela nous évitera une visite nocturne d’un ours qui voudrait bien nous lécher attiré par l’odeur sucrée dans le véhicule dans lequel nous dormons. Nous passons la fin d’après-midi à profiter de la forêt, j’allume le brasero qui est sur notre emplacement pour l’ambiance et la chaleur à la nuit tombante. Nous en profitons pour fêter les 16 ans de notre Jeanne préférée et la nuit s’annonce…nous réservera t’elle des surprises…

A suivre…