La Thailande offre 2 visages ; il ya d’un côté le Nord plus sec et montagneux culturellement intéressant avec les temples les plus anciens et Chiang Mai, adorable ville très représentative de cette partie Nord. Et d’un autre côté, il y a le Sud plus riche et plus luxuriant avec ses nombreuses îles et ses côtes très découpées.
La Thailande se savoure particulièrement en scooter. Cela permet de découvrir librement l’intérieur en traversant de petits villages authentiques et paisibles tout en sentant la caresse agréable du vent sous une chaleur souvent écrasante. On peut aussi traverser sur les hauteurs la jungle aux dégradés de vert somptueux, d’où l’on entend souvent les bruits stridents et assourdissants des insectes au détour d’une cascade. J’ai été séduite par les magnifiques points de vue surplombant la mer et les reliefs escarpés des montagnes se jetant de façon vertigineuse dans la mer.
J’ai aussi aimé m’arrêter au gré de nos envies auprès des stands de marchands ambulants pour goûter l’ excellente cuisine thaï : pad Thai, saveurs sucré salé, brochettes caramélisées de porc ou poulets, grillades épicées… Nous avons fait aussi souvent des pauses désaltérantes en dégustant des fruits tels que la mangue jaune, l’ananas et la pastèque dans des marchés dépaysants. Il y a une multitude de légumes et fruits de de toutes sortes et des mets inconnus tels que des œufs habités (avec poussins) à manger, des poissons séchés, des sauces et soupes en tout genre, de la nourriture aux couleurs vives et surprenantes… C’est un festival d’odeurs et de couleurs notamment dans les marchés de nuit où les marchands confectionnent des plats succulents rapidement et avec peu de choses, ils font des miracles pour 1 à 2 euros seulement par personne.
Les temples majestueux sont omniprésents et les gens sont calmes et souriants. La vie s’écoule au ralenti sauf à Bangkok où l’ambiance est trépidante notamment dans le quartier chinois qui a beaucoup de charme. Là, on se sent vraiment ailleurs : rues étroites avec de nombreux étals en tout genre, une cuisine déboussolante (Ailerons de requins , porcelets entiers rôtis …), divers marchés couverts dans des dédales de passages étroits et encombrés. On trouve aussi des rues dédiées à des activités artisanales chez nous oubliées. On a l’impression de remonter dans le temps (menuisiers, réparateurs de machines à coudre, couturiers…). Les klongs sont aussi à voir dans Bangkok ; c’est l’autre facette de cette ville avec ses maisons de bois sur pilotis et ses canaux étroits pleins de charme. C’est fou de découvrir ce visage rustique, précaire et calme de Bangkok côtoyer la modernité et l’effervescence de cette ville ( magasins, buildings, skytrain…).
Juste un petit bémol à apporter : Je reste un peu frustrée par le manque de communication avec les autochtones à cause du barrage de la langue, les Thaïlandais parlant peu l’anglais même à Bangkok et peut-être à cause de l’affliction des Thaïlandais provoquée par la mort de leur roi qu’ils adorent comme un Dieu (un deuil qu’ils doivent observer pendant un an).
Je précise également que la Thailande se mérite ; pour apprécier et adopter ce pays, il faut prendre le temps de le découvrir et il ne faut pas hésiter à s’aventurer un peu partout pour dénicher quelques pépites. C’est le cas particulièrement pour Bangkok qu’on a finalement apprécié lors de notre deuxième passage dans cette ville. ( nous étions passés à côté de beaucoup de coins et quartiers intéressants la première fois).
Nathalie
Le guide du routard n’a rien à t’envier ! 👍 bravo et merci
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Merci François 🙂
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Super cette synthèse qui nous donne un autre ton sur votre virée en parfaite complémentarité avec les articles de Nicolas et de Jeanne et Pauline.
Bisous
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C’est une œuvre collective 🙂 et familiale
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Toujours sympa cette synthèse qui nous permet aussi d’avoir ton ressenti.
De gros bisous
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