Costa Rica : et si on restait ?

A notre réveil, la pluie et la fraicheur de la nuit laissent place à de belles éclaircies permises par le vent qui souffle en très fortes rafales. Les nuages, nous dit Alan le gérant, viennent de la côte Caraïbe qui est plus humide que la côte Pacifique. Les couleurs vertes sont exacerbées par les rayons du soleil sur fond de nuages blancs et gris. Le site est très beau et très différent de ce que nous avons vu ces derniers jours. Nous retrouvons par contre du fait de l’altitude l’ambiance que nous avions eue entre Buenos Aires et Santa Juana il y a deux jours lors de notre périple 4×4 aux airs de Kamel Trophy à travers les plantations de café et bananes 😉

Alan regarde avec moi sur son ordinateur la webcam du sommet du volcan. Le soleil que nous avions à l’altitude de notre chalet n’est malheureusement pas présent du côté du cratère 1000m plus haut. Alan nous déconseille de payer 60 dollars pour au final ne rien voir. Nous décidons de nous avancer vers le sommet du volcan en voiture jusqu’à l’entrée du parc que nous ne pourrons pas franchir de toute façon car nous n’avons pas réservé au préalable. Vu le temps là-haut et les violentes bourrasques de vent accompagnées de fine pluie, pas de regret. Nous faisons demi-tour et redescendons tranquillement vers l’aéroport près duquel nous devons rendre notre valeureux 4×4.

Nous trouvons en route une plantation de café aux couleurs de Starbuck. Il s’agit de la plantation Hacienda Alsacia hyper marketée et avec une superbe terrasse dont nous profitons en dégustant un cher café espresso. Starbuck en est visiblement l’heureux propriétaire. Le prix des prestations et notamment de la mini chocolatine (c’est bien comme cela qu’on dit, les Costariciens nous l’ont confirmé 😉 nous fait sourire. 1,80 dollar la bouchée !!! Nous n’aurons pas le temps de tenter la visite guidée qui débute à 10h car nous devons rendre la voiture avant midi et ne savons pas trop comment sera la circulation dans la plaine d’Alajuella propice aux bouchons et à la pagaille…

Nous descendons donc à vitesse réduite et avec l’envie de ralentir le temps, jusqu’au terminal de retour des véhicules du loueur Alamo. L’organisation y est impressionnante !!! Nous rentrons le véhicule sur le site, notre plaque est décryptée, on m’appelle par mon prénom, nous descendons les sacs, une jeune femme vérifie que le véhicule est intact (heureusement que la poussière n’est pas un sujet de recalage…) on nous demande si on est contents du service, une navette recule pour embarquer nos sacs afin de nous emmener à l’aéroport gratuitement…Temps estimé de l’opération, 7 minutes chrono ! Nous nous laissons ensuite guider en confort vers l’aéroport…

Une fois sur place, il nous reste au programme 10h d’attentes à tuer car l’avion doit décoller à 22h15. On nous a fortement déconseillé de partir à la découverte de San José tant les bouchons peuvent être longs. Et puis avec nos sacs, difficile de beaucoup bouger de toute façon et puis il fait nuit à 18h… Nous profitons encore quelques minutes du soleil costaricain en sortant de l’enceinte de l’aéroport. Décidemment, il nous est difficile de quitter la place. Un chauffeur qui attendait ses clients dans son mini bus vient nous parler un peu en espagnol puis en anglais. Jorge, évoque avec enthousiasme son pays mais nous décrit aussi avec clairvoyance ses craintes quant à l’évolution trop touristique du Costa Rica dans les années qui viennent. Nous discutons un bon moment avec lui sous la chaleur douce ponctuée par un vent bienvenu, avant que ses clients ne lui fassent sentir leur impatience ;-). Il nous quitte au trot en nous lançant le fameux « Pura Vida » qui ponctue beaucoup de phrases au Costa Rica ! Puis nous rentrons dan l’enceinte de l’aéroport et tuons le temps. Nous écrivons, lisons, dessinons…

Nous sommes malgré tout bien contents que notre vol soit maintenu car un message reçu il y a deux jours nous informait de la grève en France et de la possibilité de l’annulation de celui-ci.

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Fin de notre chouette séjour dans ce très beau pays. Quelle belle destination !!! On comprend bien les avis enthousiastes de nos amis sur cette destination. Le vol retour est plus court de près de deux heures que celui de l’aller, ce qui est une bonne nouvelle. 9h25 tout de même parcourus majoritairement de nuit. 

NB : Un merci en passant à Air France KLM qui nous a permis de partir dans ce mangifique pays pour pas cher. En effet, nous avons bénéficié d’un avoir conséquent suite à un retard de vol cet été lorsque nous avions visité le grand ouest américain 😉 

A suivre…

4 réflexions sur “Costa Rica : et si on restait ?

  1. MU 8 mars 2020 / 20:48

    Euh ça fait arriver à quelle heure à Bordeaux çà?…C compliqué le décalage horaire :p

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    • tootenfamille 8 mars 2020 / 22:09

      22h on vient d’arriver 😁 après un retard d’1h30 sur le vol Paris bdx du fait d’une grève des contrôleurs aériens…

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    • tootenfamille 8 mars 2020 / 18:23

      Merci pour le moment c pas gagné…à 5 min d’embarquer on nous annonce que du fait de la grève on peut au mieux décoller à 8h20…la journée va être longue…;-)

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